Ça y est, tu es décidé-e à démarrer le tri ?
Avant de sortir les sacs poubelles et de foncer acheter de belles boîtes de rangement toutes neuves, je te propose de rassembler ces 3 ingrédients.
Ils t’aideront à savoir où tu vas, et surtout à aller au bout sans te décourager !
1. Est-ce que tu sais quel résultat tu veux obtenir et pourquoi ?
“Mais enfin, c’est évident ! Je veux trier pour que ce soit rangé” !
Ça paraît si évident qu’on ne prend pas la peine de définir très précisément le but souhaité.
On s’empresse de foncer tête baissée.
Problème : sans objectif auquel se raccrocher, on risque de laisser tomber à la première difficulté.
Pour savoir où tu vas et faire monter en flèche ta motivation, prends le temps de réfléchir en amont à ce que tu veux obtenir.
Demande-toi :
- A quoi veux-tu que ton habitat, ou l’espace à trier, ressemble quand tu auras fini ?
- Quelle est la raison principale pour laquelle tu veux faire ce tri ?
Est-ce en vue d’un déménagement ? Pour préparer l’arrivée d’un-e nouvel-le occupant-e à la maison (bébé, amoureux-se, …)
Parce que tu ne supportes plus tous ces objets accumulés pendant trop d’années et que tu veux reprendre le dessus sur le bazar ?
Pour que la maison soit plus facile à ranger ?
Pour le côté émotionnel ? Par exemple, le besoin de lâcher tout ce qui ne te ressemble plus à l’occasion d’une transition professionnelle, d’une rupture amoureuse…
2. Est-ce que tu suis une méthodologie qui te convient ?
Des méthodes de tri, il y en a. Certaines vont du côté du minimalisme (et peuvent être radicales à appliquer!). D’autres seront plus mesurées (je suis plutôt pour cette approche, en t’incitant à atteindre le juste équilibre de possessions POUR TOI).
Si tu t’obliges à suivre une approche radicale alors que foncièrement, tu as besoin d’avoir quand même quelques objets autour de toi pour te sentir dans une maison et pas dans un catalogue… tu vas vite être tenté-e d’abandonner.
Donc, choisis la façon de faire qui te parle, et laisse ton plan d’action te guider pas à pas.
Décide à l’avance l’espace à dégager, le temps à y consacrer, les critères sur lesquels tu vas jeter, garder ou donner.
- Par quel espace vas-tu commencer : une pièce ou un meuble en particulier (le placard de l’entrée ) ? Ou bien plutôt une catégorie d’objets (les vêtements) ?
- Est-ce que tu vas désencombrer un soir en semaine par petites périodes de 30 minutes ? Ou bien t’y plonger un week-end ou une partie de tes congés ? Vas-tu utiliser un chrono pour t’aider à te concentrer sur une durée de temps précise ?
- Quel est ton critère de décision ? L’utilité, le côté écologique, la beauté, le plaisir que tu as à utiliser ou à voir cet objet dans ton environnement ?
Avoue : un chrono réglé sur 30 minutes pour éliminer les vieilles fournitures des tiroirs du bureau, ça fait tout de suite moins peur que de s’imaginer passer le weekend enseveli-e sous une montagne de photos, bouquins et bibelots du salon tout entier !
>> Pour la feuille de route détaillée, il y a maintenant cet article.
3. Es-tu prêt-e à accueillir les émotions qui vont se manifester en chemin ?
Mieux vaut le savoir d’avance, les émotions font partie du voyage quand on désencombre !
C’est même pour les éviter que l’on se trouve les meilleures excuses du monde pour ne pas trier.
Il y aura du découragement. Mais il ne t’arrêtera pas si tu apprends à l’accueillir et à le dépasser.
Il y aura peut être de la culpabilité à laisser partir certains objets.
Ou de la nostalgie en voyant rejaillir des tranches de vie.
Savoir là aussi entendre les émotions sans s’y perdre, ni faire comme si elles n’existaient pas, fera de ce tri une expérience libératrice et transformatrice !
Et le plus important : il y aura aussi beaucoup de joie, de soulagement et de fierté d’avancer pas à pas jusqu’au jour où tu auras fini de trier.
Alors donne-toi le temps de savourer et de te féliciter 🙂
View comments
+ Leave a comment